Ce congrès a notamment pour objectif de présenter les forces et les faiblesses de chaque bassin mondial de production, des diverses politiques nationales dans cette filière, voire de leur absence, comme en Argentine, et les positions de chaque pays producteur au sein de l'OMC. Pour les professionnels du maïs, selon les organisateurs, les grands rendez-vous à venir sont nombreux et parfois très proches: dès l'automne, révision à mi-parcours de la Politique agricole commune (PAC) européenne, suivie du traitement au niveau européen des contingents d'importation, puis, en 2003 et 2004, le "millenium round" de l'OMC. De fait les professionnels français auront l'occasion de rencontrer leurs collègues étrangers, notamment américains, mais aussi hongrois. Une délégation de Hongrie est d'ailleurs présente à tous les débats. La Hongrie, avec 31.000 hectares de maïs doux (contre 25.180 ha en 2001 pour la France) est également le principal partenaire et concurrent des pays de l'Union européenne pour le maïs semence. Mercredi, les congressistes visiteront, dans la commune voisine de Montardon, siège de Maiz'Europ, une "plate-forme plein champs" de six hectares où ils pourront comparer le maïs le plus précoce et le maïs le plus tardif de France, voir la manière dont le maïs est cultivé en différents points du monde : irrigation en Europe du sud, maïs-fourrage en Belgique, culture extensive en Hongrie. Les débats, qui s'achèveront jeudi par une intervention du ministre de l'Agriculture, Hervé Gaymard, ont pour cadre le Palais Beaumont à Pau. |